Textile : la marque toulousaine Baserange bat des records à l'export

Fondée en 2012, la marque de sous-vêtements et de vêtements pour femme, Baserange séduit à l'international grâce à ses collections minimalistes. L'enseigne toulousaine est aujourd'hui distribuée dans près de 200 boutiques et 25 pays à travers le monde. Ainsi, en 2019, celle-ci affichait un chiffre d'affaires de 2,6 millions d'euros dont 95 % à l'export.
La marque bat des records à l'export notamment aux États-Unis et au Japon.
La marque bat des records à l'export notamment aux États-Unis et au Japon. (Crédits : DR)

C'est une véritable success story. Née, en 2012, du binôme constitué par la française, Blandine Legait et la danoise, Marie-Louise Mogensen, la marque de sous-vêtements et de vêtements pour femme, Baserange, a réussi à séduire au-delà des frontières de sa région toulousaine de naissance. Ses collections minimalistes principalement composées de basiques "intemporels et confortables" ont fait son succès. Ces pièces sont réalisées en Europe, à partir de matières neutres.

"Nous travaillons uniquement avec des matières nobles telles que du coton bio, du bambou, du lin ou de la soie. Nous allons très prochainement développer des pièces réalisées à partir de matériaux recyclés. Nous faisons fabriquer les articles en maille à Castres, ceux en soie, laine et lin sont réalisés en Turquie. La partie sous-vêtements et swimwear (maillots de bain) est confectionnée quant à elle au Portugal. La plupart de ces fabricants sont de petites entreprises familiales qui travaillent dans le respect de la législation et suivent des processus non néfastes pour l'environnement", détaille Blandine Legait, cofondatrice de l'enseigne.

La marque se démarque également grâce à son image. Ainsi, sur sa marketplace et ses campagnes publicitaires, les mannequins qui mettent en valeur les produits sont des femmes "de la vie de tous les jours".

"Nos modèles sont des femmes de toutes tailles, âges, corpulences et origines. Elle sont généralement repérées dans la rue ou sur les réseaux sociaux. Nous souhaitons montrer une image de la femme plus neutre et proche de la réalité."

Présente dans les quatre coins du monde

Les tarifs affichés par Baserange "restent raisonnables pour une telle qualité". Il faut ainsi compter à partir de 75 euros pour un sweat à manches longues en laine, 135 euros pour une robe en soie, et 25 euros pour des sous-vêtements. "Nous faisons partie des marques les moins chères dans les enseignes où nous sommes distribués", assure l'ingénieure en textile à l'origine du projet. Ainsi, la marque toulousaine est présente dans près de 200 points de vente à travers 25 pays. Parmi lesquels les États-Unis, le Canada, la France, l'Espagne, l'Angleterre ou encore le Japon. Elle est disponible dans de grandes enseignes telles que Net-a-Porter, Selfridges ou encore les Galeries Lafayette.

En parallèle, la marque de prêt-à-porter pour femmes souhaite poursuivre le développement des boutiques en propre.

"Nous avons ouvert deux boutiques au Japon, à Tokyo et Kyoto. Une amie a ouvert une franchise à Melbourne, en Australie. En 2020, nous prévoyons d'ouvrir une boutique à Séoul et deux pop-up stores (boutique éphémère) aux États-Unis, à New-York et Los Angeles, où nous voulons tester notre concept avant de considérer l'ouverture d'un magasin", se projette la cheffe d'entreprise.

Équilibrer ses parts de vente

Avec un chiffre d'affaires de 2,6 millions d'euros sur l'année 2018-2019, dont 95 % provient de l'export, l'enseigne souhaite équilibrer ses parts de vente pour les années à venir.

"Dans l'idéal, on souhaite réaliser un tiers des ventes dans nos magasins, un tiers sur internet et un tiers dans les différents magasins où nous sommes distribués. Pour l'heure, notre activité est plutôt concentrée dans la distribution ce qui est un modèle économique un peu risqué. De l'autre côté, nous observons une croissance de 80 % des achats sur notre site internet par an", analyse la dirigeante toulousaine.

Elle et sa partenaire, sont entourées d'une dizaine de salariés au sein du siège social installé à Toulouse pour atteindre leurs objectifs. En opérant cette mutation, le duo ambitionne d'atteindre un chiffre d'affaires de 3,5 millions d'euros en 2020 et de 5 millions d'euros en 2021.

Sujets les + lus

|

Sujets les + commentés

Commentaire 1
à écrit le 23/01/2020 à 1:22
Signaler
Le seul problème est de parler d'exportations record et d'admettre ensuite que la majeure partie de la production se fait en Turquie et au Portugal. C'est peut-être une approche raisonnable pour ce type de produits, mais cela n'en fait pas pour autan...

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.