"Que le maire de Montpellier veuille être candidat et qu'il ait organisé avec quelques complicités, partout, la chasse aux déçus pour constituer ses listes, c'est son droit. (...) Mais que des élus qui ont toujours affirmé leur ancrage à gauche, qui ne l'ont été qu'avec le soutien des militants, parce qu'ils n'ont pas obtenu sur la liste de leurs familles politiques les places qu'ils souhaitaient, traversent la rue et n'hésitent pas à en rejoindre une autre dont le leader refuse de dire ce qu'il fera au second tour, alors, ils vendent, pour reprendre la formule, leur âme au diable."