Thierry Bonnier, nouveau secrétaire général de la préfecture : "un poste dense et difficile"

Par Objectif News  |   |  314  mots
Thierry Bonnier, nouveau secrétaire général de la préfecture de Haute-Garonne
Thierry Bonnier a pris il y a trois semaines ses fonctions de nouveau secrétaire général de la préfecture de la Haute-Garonne. Il succède à Françoise Souliman. Sur son bureau : les dossiers Francazal, prison Saint-Michel et intercommunalité.

Thierry Bonnier a réuni ce mardi la presse locale à la préfecture pour se présenter. Cet énarque de 51 ans (promotion Nelson Mandela) a été nommé par le président de la République le 10 décembre dernier et a pris ses fonctions le 17 décembre. Il a été auparavant directeur de l'ENA par intérim et secrétaire général de la fameuse institution strasbourgeoise.

Ce spécialiste des questions de sécurité a rencontré le préfet de Haute-Garonne Henri-Michel Comet alors qu'ils travaillaient tous deux au ministère de l'Intérieur, dans les années 2000. Au fil d'un parcours diversifié, Thierry Bonnier a également travaillé dans l'univers socio-culturel et a été responsable de la salle de spectacle de Villiers-le-Bel.

Francazal&co
Thierry Bonnier reprend des mains de sa prédécesseure Françoise Souliman des dossiers importants. Parmi eux, la vente des terrains de l'ancienne base militaire de Francazal. Le nouveau secrétaire général a confirmé qu'un nouvel appel d'offre serait lancé dans les trois prochains mois, sans plus de précisions, "le maintien d'un aspect "culturel" est discuté entre les ministères concernés", précise-t-il. Sur la table également, l'avenir de la prison Saint-Michel et l'intercommunalité : "il faut faire en sorte que la carte intercommunale du département soit opérationnelle". Thierry Bonnier recevra une lettre de mission du préfet Henri-Michel Comet dans les jours à venir.

"Chef d'orchestre"

Quand on demande à Thierry Bonnier comment il appréhende sa fonction, il parle de musique, sa passion : "mettre en musique les politiques publiques, être le chef d'orchestre des services de l'État". Ce père de famille, également féru d'informatique, se voit comme un représentant de l'État, en charge de l'application et de l'exécution des lois. "Cette fonction importante m'honore, c'est un poste complet, dense et difficile", conclut-il.

Sophie Arutunian
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