La Part de Rêve déploie ses crèches inter-entreprises à Toulouse

Le groupe toulousain La Part de Rêve qui développe son réseau de crèches partout en France depuis 2005 ouvrent trois crèches à Toulouse cette année. Installées à la Cartoucherie, à Tournefeuille et à l'Union, ces crèches inter-entreprises auront la particularité d'être situées à un emplacement stratégique et accessible facilement. Interview de Rémi Demersseman-Pradel, PDG de l'entreprise familiale.
Rémi Dermesseman-Pradel, PDG de la Part de Rêve

Comment ont été choisis les lieux d'implantation des trois futures crèches ?
Le site de la Cartoucherie est près du tramway et de l'avenue de Grande-Bretagne, un axe important de circulation pour les Toulousains qui habitent en centre ville et travaillent à Blagnac par exemple. Il en est de même pour la crèche Arc-en-Ciel, située près de Plaisance-du-Touch, Tournefeuille et Lardenne. Celle de Croix-Daurade sera vers l'A68 et le périphérique. En allant au travail, les parents n'auront qu'à sortir du périphérique pour déposer leur enfant et reprendre leur route.

Quels intérêts ont les entreprises à adopter le système de crèches d'entreprises ?
Elles y gagnent, par rapport au prix que cela leur coûte. Chaque entreprise bénéficie d'un crédit d'impôt qui correspond à 50% des charges engagées. Ce qui donne un coût net approximatif de 170 euros par mois. Ce n'est pas très cher par rapport aux avantages : des salariés moins stressés et moins fatigués, car la crèche s'adapte à leurs besoins pour leur faciliter la vie. Si l'entreprise change ses horaires dans l'année, la crèche s'adapte. Nous permettons par ailleurs aux entreprises, avec la mise en place de ce réseau de trois crèches, de choisir la crèche qui convient le mieux à leurs salariés.

Comment se porte le marché des crèches d'entreprises ?

Nous sommes dans une phase de développement importante. Quand nous nous sommes lancés, en 2005, nous savions qu'il y avait un potentiel élevé. Par contre, le marché a été rapidement fermé. Il n'y a qu'une douzaine de grands acteurs (avec 5 ou 6 crèches minimum) en France et pas de nouvel entrant. C'est compréhensible, lancer une crèche nécessite deux à trois ans de mise en place et un investissement. Pour ouvrir une place en crèche, il faut tout de même compter 10 à 15 000 euros. Concernant les trois établissements qui ouvriront en septembre, nous avons investi 400 000 euros et créé 12 nouveaux postes (éducatrice, puéricultrice et CAP petite enfance). Il y aura donc quatre professionnels pour dix enfants.

Y a-t-il une forte demande à Toulouse ?
Pour 30 places disponibles en septembre, nous avons déjà reçu 200 demandes. Il s'agit de pré-enregistrements des parents et il reste à voir si les entreprises acceptent. Nous savons déjà que quelques entreprises sont intéressées, surtout dans le domaine de l'aéronautique. Le système des crèches d'entreprises existe depuis une dizaine d'année, mais pour les entreprises qui n'ont pas franchi le pas, il y a encore de l'hésitation. Nous les invitons à nous contacter.

Propos recueillis par Pauline Frot
Photo © DR

En savoir plus :

www.lapartdereve.fr

Le groupe créé en 2005 est implanté dans 9 régions et compte 28 crèches


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