Icam : l'école d'ingénieurs fête les dix ans de DynaMéca

DynaMéca, rattachée à l'école d'ingénieurs Icam (Institut Catholique des Arts et Métiers) célèbre son dixième anniversaire. L'école dont les frais d'inscription sont symboliques forme des tourneurs fraiseurs compte une trentaine de clients réguliers dont Liebherr, Siemens ou FTFM la Toulousaine.
DynaMéca fête son dixième anniversaire

DynaMéca, rattachée à l'école d'ingénieurs Icam (Institut Catholique des Arts et Métiers) célèbre son dixième anniversaire. L'école dont les frais d'inscription sont symboliques forme des tourneurs fraiseurs compte une trentaine de clients réguliers dont Liebherr, Siemens ou FTFM la Toulousaine.

L'école de production privée DynaMéca n'a pas attendu la campagne présidentielle et le thème du « Made in France » pour répondre aux besoins de l'industrie. Depuis dix ans, l'école située dans les locaux de l'Icam Toulouse forme pendant deux ans des jeunes âgés de 15 à 18 ans au métier de tourneur fraiseur. « DynaMéca dispense un encadrement individualisé avec un formateur pour quatre jeunes, indique Gaël Mary, directeur de DynaMéca. L'essentiel de nos intervenants sont bénévoles et des élèves ingénieurs de l'Icam viennent donner du soutien scolaire. » L'objectif de cette école de production est de soutenir des jeunes en difficulté scolaire.

Directement employable

Priorité est donnée à la pratique : l'activité de production réalisée au sein d'un atelier sert de support pédagogique à la formation. Et l'atelier de l'école fonctionne comme une petite entreprise. Les élèves apprennent le métier en fabriquant des pièces pour des clients. « À l'école, on me disait « tu ne réussiras jamais », ici dès que tu rates un truc on te dit « vas-y, réessaye, c'est en se trompant qu'on apprend le métier », témoigne un ancien élève de DynaMéca. Et d'ajouter : « les formateurs sont différents des professeurs, ils sont comme des collègues de travail. Ils sont à la fois nos professeurs de technologie et nos formateurs à l'atelier. »

DynaMéca est financée principalement par la vente de sa production, ainsi que par la taxe d'apprentissage, la région et l'Europe. Ce qui permet de ne demander qu'une participation symbolique de 80 euros aux parents pour les frais d'inscription. Les résultats sont plus que satisfaisants : chaque année, ce sont 25 élèves de DynaMéca, au départ en difficulté scolaire, qui sortent diplômés avec un CAP « Conduite de systèmes industriels ». 100% des jeunes ayant été jusqu'au bout de la formation ont eu le diplôme et travaillent aujourd'hui en entreprise.

Hugues-Olivier Dumez

Photo © DR

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