Elus et dirigeants de l'ENSEEIHT avaient rendez-vous ce 23 février pour inaugurer les nouveaux bâtiments de l'école d'ingénieurs toulousaine (groupe INP) : des laboratoires de recherche modernes, un restaurant et un foyer étudiant. En 2014, la mue sera complète avec la livraison d'un parking de 65 places et de nouveaux locaux pour l'administration, pour un investissement total de plus de 21 M€.

Plus que centenaire, l'ENSEEIHT toulousaine (Ecole nationale supérieure d'électrotechnique, d'électronique, d'informatique, d'hydraulique et des télécommunications), qui avait été construite en 1907 par la ville de Toulouse pour dispenser un « cours municipal d'électricité industrielle » , continue aujourd'hui d'étrenner ses nouveaux habits. Après une première tranche de bâtiments neufs livrée en 2010, un nouvel ensemble a été inauguré le 23 février en présence des dirigeants de l'école et d'élus, parmi lesquels Pierre Izard, le président du Conseil général de la Haute-Garonne, le président du Grand Toulouse Pierre Cohen, Martin Malvy, le président de la Région Midi-Pyrénées, ainsi que Gilbert Casamatta, le président de l'INPT et du PRES Université de Toulouse.

Depuis 2006, l'ENSEEIHT poursuit ses cours et ses activités de recherche malgré les travaux. Un chantier de plus de 21 M€, qui prévoit au final 10 549 m² de locaux. L'ensemble livré aujourd'hui comprend des laboratoires pour l'électronique, l'électrotechnique et les TIC, ainsi qu'un foyer étudiant et un restaurant qui peut accueillir entre 500 et 600 couverts. Par la suite, l'école devrait s'enrichir d'ici 2014 d'un parking de 65 places, d'un learning center et de nouveaux locaux pour l'administration. « Ces bâtiments participent à la notoriété de notre école, se félicite le directeur adjoint de l'ENSEEIHT Philippe Berger, ainsi qu'à la qualité de la recherche grâce à des laboratoires dotés d'équipements innovants et qui répondent aux standards internationaux ». Mêmes louanges de la part du président de l'INP et du PRES Université de Toulouse Gilbert Casamatta, qui voit « en l'ENSEEIHT le cœur des sciences de l'ingénieur à Toulouse ».

Pour sa part, Pierre Izard, dans ses compliments, a rappelé avec ironie que cette rénovation est avant tout le fruit d'un financement croisé (Conseils régional et général, Grand Toulouse et ENSEEIHT) que « le jeune François Fillon applaudissait au début des années 90, et que la réforme des collectivités territoriales qu'il met aujourd'hui en oeuvre remet en cause ».

Simon Castéran

En photo : Martin Malvy, Marie-Christine Lafforgue, Gilbert Casamatta, Pierre Cohen, Pierre Izard et Jean-Jacques Mirassou (© Simon Castéran)