L'ESN Onepoint cherche à recruter 50 personnes à Toulouse

Le spécialiste de la transformation numérique Onepoint lance un plan de recrutements à Toulouse face à la demande croissante. L'ESN souhaite combler 50 postes à pourvoir, mais doit faire face aux difficultés de recrutement très présentes sur le marché du numérique.
Sylvie Favre, la directrice des ventes du site de Toulouse de Onepoint, est confrontée à des difficultés de recrutement.
Sylvie Favre, la directrice des ventes du site de Toulouse de Onepoint, est confrontée à des difficultés de recrutement. (Crédits : Rémi Benoit)

L'entreprise de services du numérique (ESN) Onepoint cherche à renforcer ses équipes de Toulouse. Présent depuis 2006 dans la Ville rose, le spécialiste de la transformation numérique cherche à recruter une cinquantaine de personnes, alors qu'autant sont déjà installés dans leurs locaux rue Lapeyrouse.

"La crise sanitaire a accéléré la transformation numérique et les besoins des entités diverses. Pour beaucoup d'acteurs, cela s'est fait aussi dans la douleur. Ces recrutements doivent nous permettre de nous adapter à cette croissance d'activité", justifie Sylvie Favre, la directrice des ventes du site toulousain.

De plus, l'entité parisienne, qui emploie 2.900 personnes au total, fait travailler ses équipes sur l'ensemble de ses clients français et étrangers grâce à l'aspect dématérialisé de ses activités. Aujourd'hui, Onepoint accompagne ses clients dans la création de dispositifs digitaux, du cadrage des besoins jusqu'à leur concrétisation et leur mise en sécurité.

Au quotidien, l'ESN n'accompagne pas le secteur industriel à Toulouse, qui intéresse plutôt des entités comme Capgemini ou CGI qui a recruté 200 personnes récemment. et privilégie plutôt le secteur tertiaire et les acteurs publics. Elle a ainsi collaboré avec le conseil régional d'Occitanie, ou encore Toulouse Métropole, le département du Tarn ou des établissements de santé. Elle a aussi développé des systèmes d'information pour des acteurs bancaires comme la Banque Populaire ou encore le groupe Pierre Fabre.

"Guerre des talents"

Pour accompagner ce portefeuille clients, Onepoint recherche activement des développeurs informatiques, des experts en cybersécurité, de la mise en conformité, de la data ou de l'intelligence artificielle. Elle prévoit également de recruter 150 personnes à Bordeaux en 2022, alors que la société y prévoit l'ouverture d'un vaste campus à horizon 2024.

"Le marché du recrutement dans le numérique est hyper tendu à Toulouse et ailleurs. Aujourd'hui, l'enjeu premier c'est davantage le recrutement plutôt que le développement de nos marchés. Entre les concurrents, il y a plutôt une guerre des talents qu'une guerre des marchés. Quand nous démarchons une personne, ils ont généralement quatre à cinq offres face à elle, de Paris ou de l'étranger même", observe Sylvie Favre.

Selon l'Association pour l'emploi des cadres (Apec), en Occitanie, le secteur informatique est le premier recruteur en 2022 avec 2.300 recrutements prévus sur l'année, sur un total d'un peu plus de 15.000 postes. L'organisation met aussi en avant le fait que huit entreprises sur dix rencontrent des difficultés dans leurs recrutements.

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Essayer de séduire des candidats par le bien-être

Pour tenter de se démarquer, Onepoint se présente comme "une entreprise libérée", à en croire les mots du responsable RH du site de Toulouse, Loïc Jacob. Dans les faits, la société s'organisme en trois niveaux hiérarchiques seulement afin de favoriser l'autonomie de ses collaborateurs. Par ailleurs, la société favorise au maximum le télétravail et ne s'interdit donc pas de recruter des personnes dans tout le sud-ouest pour répondre à ses besoins. "Nous regardons également la semaine des quatre jours", fait savoir Loïc Jacob.

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Pour les salariés qui font le choix du présentiel, même partiel, Onepoint mise aussi sur ses 700 m2 de locaux très récents à Toulouse pour séduire les candidats. La surface offre une cuisine moderne et aménagée pour les salariés et des espaces de travail cosy et modernes, qui ont aussi un intérêt commercial. "Nous faisons venir nos clients afin de les mettre dans des conditions qui favorisent la créativité et l'innovation", explique Sylvie Favre, tout en faisant part que Onepoint propose une offre de réception avec ses espaces.

À Toulouse, sur ce marché de la conduite du changement de manière collaborative, l'entité devra composer avec la concurrence de la société Ethics Group, installée à Blagnac (Haute-Garonne). C'est cette même entreprise qui est devenue il y a quelques mois l'une des premières entreprises à mission au niveau local.

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