Logements vacants : quelles sont les villes les plus concernées en Occitanie ?

La région Occitanie compte quelques 75 100 logements vacants d'après une récente étude de l'Insee. Parmi les 50 aires urbaines les plus fortement touchées, figurent des villes de tailles différentes. Le recul démographique n'explique qu'en partie ce phénomène.
L'Occitanie n'échappe pas au phénomène des logements vacants.

Malgré une croissance économique importante, l'Occitanie n'échappe pas au phénomène des logements vacants. D'après une étude de l'Insee publiée le 26 juin dernier, 75 100 logements de ce type sont recensés sur les 50 aires urbaines les plus touchées de la région. L'institut de statistiques relève que les villes concernées sont de différentes tailles.

"12 sont de grandes aires urbaines (c'est-à-dire plus de 10 000 emplois) comme Béziers, Tarbes ou Castres, ; 11 sont des aires moyennes (1500 à moins de 5 000 emplois) comme Foix ou Uzès et 27 sont des petites aires (moins de 1500 emplois) comme Le Vigan ou Souillac", note l'étude.

logements vacants

Concernant la situation géographique, l'Insee observe que les aires urbaines touchées par les logements vacants "se situent en majorité le long de la chaîne des Pyrénées, dans le Gers, le Tarn-et-Garonne (hors Montauban), le Lot, à l'est de l'aire urbaine de Toulouse, quelques-unes au nord de la Lozère, sur le littoral ou encore l'arrière-pays héraultais". Par ailleurs, "si beaucoup de ces aires sont loin de l'influence des métropoles, ce n'est pas toujours le cas : Castelnaudary ou Pamiers, relativement proches de Toulouse, ou encore Ganges ou Lodève, proches de Montpellier cumulent un taux de vacance élevé et une forte progression du nombre de logements vacants au cours des dernières années".

Dans le top 5 des villes avec le plus fort taux de logements vacants on trouve : Montréjeau en Haute-Garonne (20,5% de logements concernés), Decazeville dans l'Aveyron (19%), Beaumont-de-Lomagne (17,7%), Vic-Fezensac (17,6%), Souillac (16,4%).

Dépeuplement et opportunités immobilières

Les causes de cette vacance de logements sont diverses. "Leur nombre progresse souvent rapidement dans les villes-centres en déprise démographique", remarque l'Insee. Mais les dynamiques de population n'expliquent qu'en partie cette tendance. Certaines villes font face à une recrudescence de logements vacants bien que l'évolution démographique soit positive. Ainsi à Béziers, c'est un indicateur en hausse de 4,4% par an. "Certains de ces logements vétustes et coûteux à rénover sont délaissés au profit de logements neufs, comme le montrent les nombreux programmes immobiliers en cours de réalisation dans une commune suffisamment étendue pour les accueillir", conclut l'étude.

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