LGV : le gouvernement maintient le projet GPSO malgré un rapport du Sénat

Par Sophie Arutunian  |   |  263  mots
Alain Vidalies, secrétaire d'État aux transports, a confirmé hier, jeudi 29 septembre, le maintien du projet de LGV Bordeaux-Toulouse. Le même jour, un rapport du Sénat a pourtant jugé ce chantier trop coûteux.

Carole Delga (présidente de la région Occitanie), Alain Rousset, son homologue en Nouvelle-Aquitaine, et Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse, ont été reçus jeudi 29 septembre par Alain Vidalies, secrétaire d'État aux Transports. Une représentante d'Alain Juppé, le maire de Bordeaux, était également présente. Ils ont été rassurés sur la volonté du Gouvernement de lancer le projet GPSO (Grand Projet Sud Ouest).

"Alain Vidalies nous a confirmé la volonté du gouvernement de réaliser la ligne à grande vitesse (LGV) entre Bordeaux et Toulouse. Nous saluons cet engagement en faveur d'une ligne dont la réalisation ne saurait être reportée et qui nous parait essentielle au dynamisme de notre territoire" indiquent Carole Delga et Jean-Luc Moudenc dans un communiqué commun.

Pour rappel, hier, un rapport du Sénat a estimé que ce projet était trop coûteux. Les sénateurs recommandent même à l'État de "geler pendant une quinzaine d'années le financement des nouveaux projets" en préconisant de se concentrer sur "la modernisation des réseaux existants".

Néanmoins, le dossier avance selon Carole Delga et Jean-Luc Moudenc qui précisent :

"Une nouvelle étape vient d'être avec la proposition du secrétaire d'État de signer une convention d'initialisation entre l'État et les collectivités sur les 45 millions d'euros de crédits de financement des premières études et des acquisitions foncières. La Région Occitanie et Toulouse Métropole se sont engagées à inscrire rapidement à l'ordre du jour de leurs prochaines sessions plénières le vote de cette convention".