« Quand j'ai pris mes fonctions, j'ai vu qu'il y avait encore beaucoup à faire en terme d'image » a déclaré Alain Di Crescenzo au début de son intervention. C'est pour cette raison qu'il a tenu à présenter le nouveau visage de la CCI de Toulouse. « Nous devions améliorer notre lisibilité autour de trois grands points : un nouveau visage, un nouveau positionnement et des intentions clairement affirmées en terme de politique économique. »

Alain Di Crescenzo a profité de l'occasion pour présenter le nouveau logo de l'institution, « symbolisant l'ancrage territorial, la modernité, le dynamisme et la diversité des entreprises par la diversité des couleurs ». La Chambre de commerce et d'industrie s'est également dotée d'un nouveau magazine baptisé « Diccit » afin de donner la parole à tous les adhérents. Un changement qui correspond à la volonté du président de la CCIT de donner une nouvelle dimension à l'institution au-delà de ses principales missions. « Je veux faire de la CCI un lieu de prospective, un lieu de conseil et d'expertise, un lieu facilitateur d'échange et une locomotive pour renforcer les maillages », a ainsi insisté Alain Di Crescenzo.

Le président a longuement évoqué « l'événement phare de la rentrée, le Forum économique du 22 septembre. Cela prouve toute l'ambition de la CCIT dans sa démarche prospective et ce forum sera l'occasion de rappeler les atouts extraordinaires de notre département. Nous devons tout faire pour que cette région soit encore plus forte à l'horizon 2020-2025. »

Alain Di Crescenzo a réaffirmé ses objectifs pour la mandature. Il souhaite ainsi soutenir et dynamiser le commerce « qui est un service pour les entreprises » et réfléchir à l'accompagnement de la supply chain pour faire face à l'activité aéronautique sans négliger les filières d'avenir (agroalimentaire, santé, TIC, biotechnologies...) Enfin, il a tenu à rappeler l'importance des services qui représentent 50 % des emplois en Haute-Garonne.

Le président de la CCIT est ensuite revenu sur « les deux grands dossiers en cours, l'aéroport et l'ESC Toulouse ». Il a réitéré l'intention des collectivités de « créer un consortium afin de reprendre la majorité du capital de l'aéroport Toulouse-Blagnac dont la CCIT veut en faire partie. Aujourd'hui, les collectivités possèdent 40 %. » Sur ce sujet, il espère une avancée avant la fin de l'année. Selon lui, la CCIT doit également soutenir le rayonnement international de l'ESC Toulouse.

Paul Périé

En photo : Alain Di Crescenzo, président de la CCI Toulouse 31 (© Rémi Benoît)