Très attendu depuis plusieurs semaines, le ministre de l'Économie, des Finances et de la Relance sera en visite à Toulouse, vendredi 22 janvier. Sans surprise, Bruno Le Maire consacrera principalement ce déplacement à la filière aéronautique, la locomotive économique de l'agglomération de la quatrième ville de France. Aucune annonce n'est attendue au cours de ce déplacement, qui tournera surtout autour de la promotion de l'action gouvernementale.

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L'un des principaux membres du gouvernement de Jean Castex est ainsi attendue sur le site de Aucamville de Liebherr Aerospace. Un choix pas anodin puisque que cette dernière vient de bénéficier des fonds du plan gouvernemental France Relance pour l'aider à internaliser la production d'une pompe permettant le refroidissement des circuits électriques, autrefois achetée aux États-Unis et élément crucial pour l'avion décarboné de demain. "Leur projet remplit trois objectifs : relocaliser, décarboner et innover", ajoute Bercy.

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Deux tables rondes au programme

Après une visite des ateliers durant une heure, Bruno Le Maire tiendra sur un temps similaire une table ronde avec des acteurs de la filière aéronautique, pour évoquer les difficultés engendrées par la crise sanitaire, les axes de relance pour une filière plus que jamais fragilisée et faire un point d'étape sur la mise en oeuvre de France Relance. Cependant, la composition de la table ronde n'a pas encore filtré.

De plus, une seconde table ronde se tiendra en milieu d'après-midi à la préfecture de région, à Toulouse. Le ministre de l'Économie, des Finances et de la Relance y échangera de manière plus globale sur l'économie locale et régionale avec divers acteurs. "Des représentants de l'hôtellerie, de la restauration, mais aussi des commerçants, des vignerons et des acteurs de l'événementiel auront l'occasion d'échanger avec le ministre", précise-t-on du côté de la préfecture.

Avant cela, Bruno Le Maire se rendra à Airbus pour déjeuner avec son PDG Guillaume Faury. Un moment d'échanges à huis clos, où au-delà des difficultés économiques de la filière, il pourrait aussi être question des taxes américaines sur l'aéronautique.

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