Jean-Pierre Saintouil, nouveau directeur du pôle santé de Toulouse Tech Transfer. Interview.

Après 5 ans passés à la direction générale du pôle Cancer-Bio-Santé, Jean-Pierre Saintouil, vient d'être nommé directeur du pôle santé de la Satt (Société d'accélération du transfert de technologie) Toulouse Tech Transfer. Cette société créée par l'Université de Toulouse, le CNRS, l'Etat et présidée par Pierre Duffresnes, dans le cadre des Investissements d'avenir, a pour objectif la maturation de résultats de recherche et leur mise sur le marché.
Jean-Pierre Saintouil a été nommé directeur du pôle santé de Toulouse Tech Transfer

Après 5 ans passés à la direction générale du pôle Cancer-Bio-Santé, Jean-Pierre Saintouil, vient d'être nommé directeur du pôle santé de la Satt (Société d'accélération du transfert de technologie) Toulouse Tech Transfer. Cette société créée par l'Université de Toulouse, le CNRS, l'Etat et présidée par Pierre Duffresnes, dans le cadre des Investissements d'avenir, a pour objectif la maturation de résultats de recherche et leur mise sur le marché.

Vous étiez directeur général de Cancer-Bio-Santé, pourquoi êtes-vous passé à Toulouse Tech Transfer ?
C'est un projet nouveau et intéressant qui reste dans le cadre des pôles de compétitivité et des investissements d'avenir puisque la Satt (Société d'accélération du transfert de technologie) Toulouse Tech Transfer a été créée dans ce cadre. Au pôle Cancer-Bio-Santé, j'étais plus en aval, j'aidais les entreprises à développer des produits innovants. Avec Toulouse tech transfer, je retrouve mon ancien métier de responsable de transfert de technologie à l'Institut Pasteur. Je vais travailler à la valorisation des projets et inventions issus des recherches académiques.

Quel est votre mission à la tête du pôle santé ?
Nous allons travailler sur la maturation de projet et la négociation de contrat R&D. C'est essentiel car beaucoup de projets sont au stade de la recherche, ils sont loin du produit final. Nous allons les amener à être plus solides et plus matures. Nous travaillerons sur la notion de preuve de concept. Les "capital risker" n'investissent que sur des projets matures. Nous allons investir pour que les inventions issues des recherches donnent des résultats et puissent convaincre les industriels.
La SATT sera gestionnaire. L'investissement dépendra de l'enjeu. Je n'ai pas encore de fourchette précise pour les fonds qui seront investis ni sur les ojectifs. La dotation globale pour la Satt est de 21 M€ sur trois ans. L'équipe d'une dizaine de personnes est encore à recruter comme le directeur technique qui va accompagner les projets.

Allez-vous travaillez en lien d'autres structures ?
Oui, tout ce travail se fera en lien avec l'Incubateur Midi-Pyrénées mais pas seulement. Nous allons collaborer avec l'IRT (Institut de recherche technologique), l'Oncopole ainsi que l'UPS et l'INP. Nous utiliserons leur plateformes de validation. Pour l'instant tout reste à faire.

Propos recueillis par Wilfried Pinson

Photo © Rémi Benoit

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