Pour Oppidea, la clause d'insertion pour l'emploi est déjà une habitude. Dans le cadre d'un partenariat avec Toulouse Métropole Emplois, l'aménageur la met en œuvre dans ses projets en tant que maître d'ouvrage. En 2013, elle a représenté 10.200 heures de travail. Jusqu'à présent seules les collectivités et les bailleurs sociaux respectaient cette clause, qui vise à favoriser l'insertion des personnes en difficultés par le travail.
Au tour des promoteurs privés
Dès cette année l'aménageur souhaite que les promoteurs privés jouent le jeu aussi. "Je rappelle que cette clause d'insertion est sécurisée par Toulouse Métropole Emplois", a indiqué Emmanuel de Sevérac, il y a quelques jours. Le directeur d'Oppidea a ajouté : "Ce dispositif sera une clause du cahier des charges en matière d'attribution des fonciers aux promoteurs dès cette année."
Du côté des promoteurs privés, on prend acte. "Nous sommes tous concernés par les difficultés que chacun rencontre dans la société. Sur le principe, c'est très intéressant. Ensuite il faudra voir comment le mettre en pratique dans le détail", a réagit Patrick Saint-Agne, le président de la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI) de Midi-Pyrénées.
Béatrice Girard
© photo Rémi Benoit
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