Le bailleur social Cité Jardins sollicite une augmentation de capital de 6,2 M€

Le bailleur social affiche un bilan solide et sollicite une augmentation de capital auprès de ses actionnaires, Caisse d'Épargne Midi-Pyrénées et le groupe Ciléo, pour poursuivre sa croissance dans les cinq prochaines années.
Une des résidences neuves de Cité Jardins à Toulouse, Villa Bianca


Avec un chiffre d'affaires de 27 M€, 5 500 logements gérés, dont 360 construits en 2014, la Cité Jardins pèse 8 % de la production de logements sociaux en Haute-Garonne. Une croissance soutenue depuis 2004, date à laquelle le groupe est entré dans un pacte d'actionnariat, dans le cadre de la loi Borloo. Le groupe Ciléo et la Caisse d'Épargne Midi-Pyrénées sont ainsi ses deux actionnaires et détiennent 98 % du capital. "Sans ce pacte d'actionnaires, une telle évolution n'aurait pas été possible et c'est pour continuer à nous développer que nous sollicitons aujourd'hui une augmentation de capital de 6,2 M€", déclare Alain Carré, le président de Cité Jardins. Une décision que Pierre Carli, le président du directoire de la Caisse d'Épargne de Midi-Pyrénées et Bruno Dumas, le président de Ciléo, devraient entériner avant la fin de l'année.

À horizon 2020, Cité Jardins prévoit la réhabilitation de 900 logements pour un budget d'investissement de 25 M€. Côté constructions neuves, il a inscrit 472 logements en programmation dont la moitié dans la métropole toulousaine en 2015.
À la demande de ses actionnaires, le groupe prévoit aussi d'accélérer le déploiement d'une offre à destination de publics spécifiques : personnes âgées, jeunes, salariés en difficulté passagère. À Andromède par exemple, le bailleur, lauréat avec le promoteur Vinci de l'ilot vieillissement, construira un programme Log'Silver. "Il s'agit du bâtiment expérimental qui comptera 26 des 86 logements totalement adaptés à l'accompagnement du vieillissement de nos locataires", décrit Maryse Prat la directrice du groupe. Autres spécialités : les programmes Log'n Start à destination des jeunes (étudiants, boursiers, jeunes travailleurs) et enfin des programmes Log'in avec des logements destinés à des personnes en difficulté suite à des "accidents de la vie" : séparations, etc. "C'est inédit car aucun bailleur ne se préoccupe de ce genre de public à ce jour dans l'agglomération toulousaine" pointe-t-elle.

Béatrice Girard

©photo Cité Jardins

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