En pleine croissance, le gersois Nataïs cherche des producteurs prêts à se lancer dans le maïs à pop-corn !

Le leader européen du pop-corn basé à Bézéril, dans le Gers, cherche de nouveaux partenaires dans le Sud-Ouest. La société est en quête de 600 hectares de surfaces cultivables, et donc d'agriculteurs prêts à se lancer dans cette culture, tout en respectant le cahier des charges. Objectif : atteindre 30.000 tonnes de maïs en 2014 pour répondre à la demande croissante de pop-corn.
Natïs recherche 600 hectares de terres cultivables dans le Sud-Ouest


Le pop-corn, ça ne se démode pas ! En 2014, le leader européen du secteur Nataïs espère produire 135.000 sachets de pop-corn micro-ondables, pour répondre à la demande croissante à l'export (l'entreprise vend ses friandises dans plus de 30 pays).
C'est dans cette optique d'accroissement de la production que Michael Ehmann, président de Nataïs, se lance à la recherche de nouveaux partenaires dans le Sud-Ouest. "Nous sommes en phase de prospection jusqu'à fin mars et déjà beaucoup de contacts ont été noués. Je visite des exploitations et j'expose mon cahier des charges car c'est une culture spécialisée. Il faut que les agriculteurs intéressés soient prêts." Aujourd'hui, Nataïs travaille avec 220 producteurs de maïs pour 4.500 hectares dans le Sud-Ouest, et c'est dans la région que Michael Ehmann veut continuer à travailler, malgré l'ouverture récente d'une filiale en Afrique du Sud : "Notre filiale sud-africaine n'est qu'une solution de replis en cas de problème climatique en France. Par ailleurs, c'est moins coûteux de produire en France", explique le fondateur.

"Logique gagnant-gagnant"
Quelques critères sont fondamentaux pour travailler avec Michael Ehmann : "la qualité du travail, l'autonomie de l'agriculteur, la propreté, et la maîtrise d'une certaine technicité. Il faut savoir semer de façon précoce et respecter des règles strictes de traçabilité car nous sommes sur de l'alimentation humaine, et non animale." La qualité des relations est également une condition de collaboration : "nous nous basons sur une logique de gagnant-gagnant avec nos producteurs en développant un savoir-faire commun, autant que les surface cultivées, souligne le président. Nous leur apportons la possibilité de se développer à nos cotés, sans qu'ils s'inscrivent dans une logique de dépendance. L'objectif est de construire ensemble une relation durale et de confiance."

Nataïs, qui a réalisé 38 M€ de chiffre d'affaires en 2013, emploie 130 salariés. Michael Ehmann mise sur une croissance de 5 % à 7 % en 2014.

Sophie Arutunian
© photo Rémi Benoit

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Commentaire 1
à écrit le 27/11/2018 à 8:32
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bravo pour cette entreprise florissante que l'on connait jusqu'en Savoie ! bravo aussi pour la modification du mode de culture et l'utilisation des engrais verts connus de longue date part des pionniers de l'agriculture à l'écoute de la nature et d...

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