Le morceau est lâché. Trois candidats souhaitent racheter les parts de l'État dans l'aéroport Toulouse-Blagnac. Il s'agit d'Aéroports de Paris avec Prédiac (Crédit Agricole), Vinci, avec la Caisse des dépôts et EDF Invest, et SNC Lavalin avec le Chinois Shandong High Speed Group. La candidature "locale" Capitole Alliance a finalement jeté l'éponge, de même que l'Australien Macquarie et l'Espagnol Ferrovial.
L'État devra donner le nom du nouveau concessionnaire le 17 novembre prochain mais, d'ici là, doit consulter les collectivités locales : Conseil régional, Conseil général, CCI de Toulouse et Toulouse Métropole. Jean-Louis Chauzy, président du Ceser Midi-Pyrénées, demande à Manuel Valls un délai supplémentaire car "la lecture des documents demande une expertise longue et approfondie de toutes les clauses, car souvent le diable se niche dans les détails".
Jean-Louis Chauzy, par ailleurs, s'oppose catégoriquement à la candidature "chinoise" portée par SNC Lavallin : "le Ceser ne saurait admettre qu'un groupe chinois devienne propriétaire d'un aéroport aussi stratégique et rentable que celui de Toulouse-Blagnac où se situent les activités de leaders mondiaux de l'aéronautique que sont ATR et Airbus".
Sophie Arutunian
© photo Rémi Benoit
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