Comment le spationaute toulousain Thomas Pesquet prépare sa mission dans l'espace

Formé à l'Isae-Supaero à Toulouse, Thomas Pesquet, 37 ans, est la doublure de l'équipage de la mission Soyouz qui décollera le 2 septembre prochain de Baïkonour (Kazakhstan). Il vient d'arriver sur place. Par ailleurs, il deviendra en novembre 2016 le plus jeune Français à aller dans l'espace. L'ingénieur s'envolera pour une mission de 6 mois dans la Station spatiale internationale. Via les réseaux sociaux, le futur spationaute dévoile les coulisses de ses préparatifs.
Le spationaute Thomas Pesquet a été formé à Supaero à Toulouse.

"Ça y est, on est vraiment à Baïkonour !", lance Thomas Pesquet ce mercredi 19 août sur son compte Twitter. Cet ingénieur de 37 ans vient d'arriver dans cette ville du Kazakhstan d'où décollera le 2 septembre prochain l'équipage du Soyouz pour une mission de 10 jours dans l'espace. Thomas Pesquet est la doublure d'un astronaute danois. A priori, il ne sera du voyage mais il se retrouvera au pied de la fusée prêt à le remplacer en cas de pépin. Pour lui, le grand saut se fera en novembre 2016. Thomas Pesquest a en effet été sélectionné parmi 8 400 candidats pour partir six mois sur la station spatiale internationale (ISS).

"C'est à Toulouse que tout a commencé"

"C'est à Toulouse que tout a commencé", faisait-il remarquer dans un entretien accordé à La Tribune-Objectif News en juillet 2014. Avant d'intégrer le corps astronautes de l'Agence spatiale européenne, Thomas Pesquet a d'abord été formé à Toulouse. En 1998, il quitte sa Normandie natale et débarque à 20 ans dans la Ville rose, pour intégrer la formation Supaero (aujourd'hui Institut supérieur de l'aéronautique et de l'espace, Isae). Le jeune étudiant découvre le pilotage, perfectionne les langues étrangères.

Aujourd'hui âgé de 37 ans, il se prépare à devenir le plus jeune astronaute qu'ait connu la France. Pour cela il a suivi un programme d'entraînement intensif. Des États-Unis au Japon, en passant par le Canada, l'Allemagne et la Russie, il a dû apprendre à maîtriser "à la perfection" tous les outils qu'il manipulera au cours de sa mission.

À la fin de ces longues journées d'entraînement, Thomas Pesquet n'hésite pas à poster des images de son quotidien sur ses comptes Facebook et Twitter. Comme il y a quelques jours, lorsqu'il a dû apprivoiser des plats russes confinés dans des boîtes de conserve et des tubes en plastique.

Une fois dans l'espace, à quoi ressemblera son quotidien ? "50 % du temps sera dédié aux expériences scientifiques et 50 % à la maintenance, la logistique et au sport." Créé en 1998, l'ISS est un laboratoire de recherche international dont les travaux scientifiques portent principalement sur la biologie (en particulier l'adaptation de l'homme à l'absence de pesanteur), la science des matériaux et l'astronomie. S'étendant sur 110 mètres, il s'agit du plus grand objet artificiel jamais placé en orbite terrestre.

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Commentaire 1
à écrit le 19/08/2015 à 17:47
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Bel article, juste quelques détails, Thomas est Normand et il a été sélectionné en 2009 parmi plus de 8400 candidats

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