Le GIE Garonne assure un peu de visibilité aux entreprises du batiment avec la construction de 1 316 logements

Le GIE Garonne développement multipliera les appels d'offres l'année prochaine pour préparer le lancement de 2 280 logements en construction neuve et rénovation, soit un marché potentiel de 160 M€ pour les entreprises de Haute-Garonne.
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Le Groupement d'intérêt économique Garonne développement, qui regroupe l'OPH 31, la SA des Chalets et la SA d'HLM Gascogne du Gers, a présenté il y a quelques jours ses projets pour 2015 devant une cinquantaine d'entreprises du bâtiment de Haute-Garonne réunies pour l'occasion. À la clé ? Un marché potentiel de 160 M€ pour le secteur du bâtiment grâce au lancement d'appels d'offres pour la construction neuve de 1 316 logements à Toulouse, dans l'aire urbaine et dans le Gers, et pour 964 réhabilitations.

"Nous avons la volonté de soutenir les entreprises du bâtiment et le secteur de la construction, a ainsi déclaré Jean-Michel Fabre, le président du groupement (et candidat PS aux départementales de 2015). L'ambition du GIE Garonne se traduira par des projets de toute nature l'année prochaine et un volume d'appels d'offres en hausse de 25 %".

Créé il y a trois ans, le GIE Garonne connaît depuis un fort développement avec un chiffre d'affaires de 3,8 M€ et 635 logements livrés en 2014. "Nous avons actuellement 1 296 agréments pour des logements en location et 348 concernant des PSLA, en cours. 602 logements ont été réhabilités en 2014 et 16 opérations d'aménagement ont démarré. Nous allons atteindre notre rythme de croisière en livrant 1 000 logements par an", a précisé Jean-Paul Coltat, le directeur général du groupe des Chalets. Parmi les projets d'envergure programmés en construction neuve en 2015, on peut citer 205 logements jeunes à Montaudran, 168 à Saint-Orens et 60 à La Cartoucherie. En réhabilitation, le plus gros programme concerne 291 logements à Toulouse.

Frédéric Carré, le président de la Fédération du BTP 31 s'est félicité de telles annonces "Depuis la crise de 2008 nous avons enregistré une baisse de volume d'activité de 18 % et une baisse de 13 % de masse salariale, ce qui a détruit 8 000 emplois", a-t-il rappelé, "nous avons donc plus que jamais besoin de visibilité."

Béatrice Girard
©photo DR

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