Sommet Economique du Grand Sud : deux jours sur le thème de l'Europe

Au lendemain d'une soirée organisée au Stade Toulousain, plus de 500 personnes ont assisté à la quatrième édition du Sommet Économique du Grand Sud qui a réuni ce mardi 8 avril entrepreneurs et décideurs de Midi-Pyrénées, Aquitaine et Catalogne. Jean-Christophe Tortora, président de La Tribune, et Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse, ont ouvert cette journée riche en échanges.
Le 4e Sommet économique du Grand Sud s'est déroulé aujourd'hui à Toulouse



"Il n'y a pas d'avenir pour la métropole s'il n'y a pas d'avenir pour l'Europe." C'est par ces mots que Jean-Christophe Tortora, président de La Tribune et du Groupe Hima, a expliqué lundi soir, au Stade Toulousain, le choix d'une thématique européenne pour ce 4e Sommet Économique du Grand Sud. 300 personnes étaient présentes à cette soirée de gala, parmi lesquelles de nombreux chefs d'entreprises et décideurs politiques comme Claude Raynal, maire de Tournefeuille, Bernard Keller, maire de Blagnac, et Didier Cujives, président de Midi-Pyrénées Europe. Des représentants de la TIC Valley, de business angels, de start-up, ou encore d'établissements financiers ont également participé à ce rendez-vous.

En présence du nouveau maire de Toulouse Jean-Luc Moudenc, Jean-Christophe Tortora a souligné qu'à Toulouse "nous vivons l'Europe, au travers des victoires du Stade Toulousain, mais aussi du grand succès industriel qui est celui d'Airbus. L'idée n'est pas de dire que tout fonctionne, que l'Europe, c'est formidable. Il y a beaucoup de progrès à faire. Il ne faut pas manquer le rendez-vous à l'échelle des enjeux globaux."

Accompagné d'une partie de son équipe, le maire de Toulouse Jean-Luc Moudenc, dont c'était la première sortie économique depuis son élection, a rendu hommage au Stade Toulousain, "au cœur de l'Europe qu'on aime. Il y a également l'Europe économique pour laquelle il y a moins de ferveur, moins de passion. Le gros problème de l'Europe, c'est qu'elle n'est pas dans le cœur des citoyens. Ici, à Toulouse, nous pouvons mettre en avant un certain nombre de réussites. Faire entendre le témoignage toulousain dans le débat européen est un beau défi."

Après le cocktail, les débats
Invité à participer aux débats, Pere Torres, secrétaire aux entreprises et à la compétitivité de la Generalitat de Catalogne, a indiqué que c'était là "une excellente occasion de réfléchir à des sujets d'une importance capitale et au futur de l'Europe. La Catalogne a vocation à s'insérer dans une économie globale. Cela passe par le partage avec nos voisins." L'Espagnol a également échangé aujourd'hui avec Martin Malvy autour des relations entre Midi-Pyrénées et la Catalogne, lors d'une interview croisée entre les deux hommes.

La journée s'est en effet articulée autour de plusieurs temps forts : tables-rondes, interviews, reportages, forum étudiant. Ce matin, il était question de fuite des talents, d'attractivité, de réglementation et des atouts de l'Europe. L'après-midi s'est déroulée au fil du débat, parfois animé, entre les principales têtes de listes aux élections européennes. Auparavant, les candidats - pour certains accompagnés de leurs services d'ordre - s'étaient croisés dans les couloirs du Centre des Congrès, José Bové n'hésitant pas à traverser le grand hall d'entrée afin de saluer son concurrent Robert Rochefort.

Sur scène, Michèle Alliot-Marie (UMP) a su se faire remarquer en étant la seule candidate à parler debout en prenant à partie les étudiants !

Au total 550 personnes sont venues assister à cette journée.
Rendez-vous pour le prochain Sommet économique du Grand Sud l'année prochaine à Bordeaux !

Sophie Arutunian, Alexandre Léoty, Paul Périé
crédit photo Fred Lancelot

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