Comment se former à l'audiovisuel à Toulouse ?

Outre la fameuse École supérieure d'audiovisuel, Toulouse compte plusieurs établissements spécialisés dans les métiers du cinéma. Coup de projecteur sur l'offre de formation de cette filière.

Avant de réaliser des films, il faut apprendre à les tourner. Et pour cela, les établissements ne manquent pas à Toulouse. Le plus célèbre, l'Esav, est la seule école supérieure d'audiovisuel implantée en dehors de Paris (où se situent la Femis et l'École nationale supérieure Louis-Lumière). Rattachée à l'université Jean-Jaurès-Le Mirail, l'Esav a formé plus d'un millier d'étudiants aux techniques audiovisuelles depuis sa création, en 1979.

Toujours dans le public, le lycée des Arènes à Toulouse propose un STS audiovisuel reconnu, dont sortent diplômés de nombreux professionnels de la région. À noter, par ailleurs, que des formations publiques sont aussi proposées à Montpellier, au sein du département Théâtre et Cinéma de l'université Paul-Valéry, ou encore à Montauban, où l'IUP Arts appliqués Couleur, Image, Design s'est spécialisé dans le cinéma d'animation. Une niche qui se développe :

"L'augmentation de la production de films d'animation a entraîné un accroissement
des offres de formation à Toulouse", observe la direction de la Culture et de l'audiovisuel du conseil régional d'Occitanie.

La capitale régionale compte en effet une offre importante d'écoles privées comme l'Esma, l'ETPA, ArtFx, Objectif 3D, Cyrus formations et Studio M dans cette spécialité.

"Le secteur audiovisuel a beaucoup évolué avec la numérisation et la miniaturisation du matériel", constate Karine Lapo-Morisset, responsable de la formation d'ACT Formation. Pour suivre cette modernisation, de nombreux professionnels font appel aux centres de formation continue comme le Greta, ou à des établissements comme ACT Formation. Fondée en 1984 à Toulouse, cette émanation du CNC accueille chaque année près de 400 professionnels venus de tout le pays, mais aussi d'Espagne et d'Afrique.

Toulouse ne néglige pas l'aspect sonore

Dans l'audiovisuel, il ne faut pas oublier le son. Créé en 2005 à Toulouse, l'Ispra reçoit chaque année une centaine de professionnels, demandeurs d'emploi et personnes en reconversion, dans les domaines du son et de l'audiovisuel.

"Nous apprenons à nos stagiaires à utiliser les dernières technologies comme le transmédia,l'affichage dynamique, les flux vidéo sur les réseaux sociaux", précise Yann Serra, son fondateur et directeur. À la sortie, l'école affiche un taux d'embauche de 35 %, "un résultat satisfaisant", juge le directeur.

Plus récemment, l'Institut des musiques avancées s'est installé sur le site de l'Oncopole, où il accueille cette année sa première promotion de 20 élèves en BTS option Son. "Nous sommes la seule formation privée dans ce domaine à Toulouse, assure Matthieu Boesch, son directeur. La consommation audiovisuelle est très importante aujourd'hui et très atomisée. Nous faisons se rencontrer étudiants et professionnels, afin qu'ils échangent. Nous nous approchons plus de l'école42 de Xavier Niel que de l'université."

Enfin, l'EJT, école privée de journalisme reconnue par l'État, a formé à Toulouse près de 250 étudiants spécialisés dans la vidéo depuis sa création en 1990, et aide chaque année une cinquantaine de professionnels à se familiariser aux nouvelles techniques audiovisuelles.

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